UN PEU D'HISTOIRE

Notre Histoire

Vue aérienne en 1950 (Merci Dominique Bardon)

 

Les premiers habitants ?
Plusieurs chercheurs du siècle dernier ont signalé dans le massif de la Bosse de nombreuses excavations de forme circulaire de vingt à trente mètres de diamètre, et l’un d’eux – Bertrand – précisait qu’il avait trouvé, dans la forêt des Colettes, des meules en arkose qui servaient aux gaulois à broyer les quartz kaoliniques pour en extraire l’étain. 
Ce minerai était utilisé pour la fabrication du bronze.

 

Le nom
Appelée au XIV° siècle Oratium super Bubulam, Oratorio, Capella de Oratorio, cette paroisse devait être à l’origine une chapelle privée établie sur un grand domaine, sans doute de type Villa Carolingienne. Quant au domaine originel, il n’en reste aucun indice. 

Des vieux chemins conduisent aux hameaux de Villard et la Villette. Cet ensemble de toponymes laisse entrevoir une implantation du haut Moyen-âge. 

 

Église et châteaux

L’église, du début du XII° siècle, correspond à une étape décisive du développement de Louroux, même si elle n’est pas à l’origine du village.

Si au lieu dit "la Motte" a vraiment existé une motte féodale, celle-ci a pu jouer un rôle de fixation de la population dans cette zone mais à quelle époque ? XII°, XIII° siècle ? 

Le château de Talayat est vraisemblablement apparu fin du XIII°, début du XIV° siècle. En tout cas, Perrin de Talayat, damoiseau, fils de feu Robert, avoue "l’hotel et la terre seigneuriale de Talayat" en 1325.

Le château de Boutevin fut édifié au XV° siècle. Il semble donc que de petits seigneurs puis des bourgeois (Marquefaille, Luzet) aient établi leurs pouvoirs à Louroux en cette fin de Moyen-âge par la possession des terres qu’ils ont données à défricher à des groupes de paysans.

Des châteaux il ne reste pratiquement rien, ayant servi de carrière pour quelque maisons du village.

 

Les habitants

Comme dans les autres villages, jusqu'au milieu du 20° siècle, ils étaient surtout paysans mais certains vivaient des forêts (Les Colettes, Boubouin, Bois mal) en étant sabotiers ou travaillaient le bois.
Quelques « notables » exerçaient des quelques fonctions officielles (procureur fiscal, huissier aux tailles, curé, chirurgien, sergent royal...)

Ce n'est qu'à la fin du 18° siècle qu'apparaissent des spécialisations : cabaretier, boulanger, cordonnier, tailleur, charron, maréchal, …

Puis l'attrait de la ville …

Mais pour ceux qui aimeraient mieux connaître cette histoire, une brochure réalisée par Serge Ferrandon « Un passé sans histoire, Louroux de Bouble » va être rééditée ainsi qu'un fascicule (d'environ 130 pages) qui complétera la brochure et constituera ainsi un ensemble plus étoffé sur le passé de Louroux de Bouble, le Massif La Bosse, la Forêt des Collettes, et autres lieux voisins, ...

 

Guy Marinier / Serge Ferrandon